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Bonjour Andrew. J'invite le Dr Jason Frank à se joindre à nous. Le Dr Frank est directeur des normes, de la formation et des stratégies d'éducation spécialisée au Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada. Prochaine diapo, svp.

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Désolé, Jason. Pouvez-vous vous connecter à l'audio maintenant? Êtes-vous là? Oui, je suis là. Merci de demander. Alors, nous avons discuté d'une série de principes généraux pour réagir à cette pandémie et ses répercussions sur la formation postdoctorale au Canada,

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et de la position du Collège royal. Le premier principe, c'est la sécurité avant tout, et c'est selon moi une évidence pour tous les éducateurs. Deuxièmement, nous voulons vraiment que des activités éducatives adéquates soient maintenues dans la mesure du possible. Nous ne visons pas la perfection. Cependant, il ne faut pas oublier que les résidents diplômés doivent avoir les compétences requises pour pratiquer de façon autonome et avec assurance, et il faudra trouver des solutions pratiques. Passons à la prochaine diapo.

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Alors Jason, je peux vous poser des questions? Vous pouvez sûrement nous aider à mieux comprendre certaines politiques. La question qui est revenue le plus souvent dans notre sondage consiste à savoir si les attentes seront diminuées en ce qui concerne les expériences de formation requises et les APC pendant la pandémie de COVID-19. Pouvez-vous nous aider à comprendre un peu mieux? C'est le type de questions que nous recevons tous les jours

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et vous devez savoir que nous en discutons aussi avec les vice-doyens aux études postdoctorales Tout d'abord, j'aimerais remercier tous ceux qui tentent de maintenir les activités des programmes de résidence, au meilleur niveau de qualité qui soit. Nous sommes très conscients que la COVID-19 a non seulement des répercussions sur les activités cliniques mais aussi sur les activités pédagogiques.

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Comme l'a dit Andrew, l'un de nos principes absolus demeure la flexibilité, nous avons l'impression que les commentaires varient d'un océan à l'autre. Certains nous disent que les activités sont maintenues et que l'environnement clinique se définit. D'autres nous disent qu'ils sont plus occupés qu'à l'habitude, et que les activités d'enseignement se multiplient, et d'autres encore nous disent, à l'inverse, que leur programme universitaire est interrompu et qu'ils tentent de trouver des moyens astucieux d'aller de l'avant.

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Les gens nous envoient des courriels pour nous proposer des solutions astucieuses, peu importe leur situation. Elles seront évaluées en fonction des politiques du Collège royal et orienteront les prochaines étapes. Un énoncé sera publié plus tard ce mois-ci.

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Nous peaufinons actuellement la formulation, mais je peux certainement confirmer la recommandation du Collège royal en tant que premier principe : la sécurité avant tout, prenez soin des stagiaires et des enseignants et assurez-vous que tous sont en sécurité durant la pandémie de COVID-19.

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Deuxièmement, le Collège royal vous encourage, dans la mesure du possible, à poursuivre votre programme universitaire afin de vous assurer que vos résidents acquièrent le plus grand nombre de compétences possible. Certains nous ont dit que des occasions inespérées se sont présentées à eux.

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Troisièmement, j'aimerais insister sur le fait qu'au bout du compte, à la fin de votre programme, nous devons tous être en mesure de confirmer que les diplômés ont atteint le niveau minimum de compétence pour pouvoir exercer de manière indépendante. Le Collège royal sera très flexible quant à la manière de procéder. Mais l'objectif doit rester le même.

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Donc, si un stagiaire n'est pas en mesure de faire son stage régulier, ce n'est pas un problème. Votre programme peut continuer de favoriser sa formation, pourvu que vous puissiez prouver qu'il a acquis les compétences nécessaires d'une autre manière. Le Collège royal sera donc flexible quant au stage et à l'activité réalisés par le stagiaire pour répondre à une norme, mais il faudra enregistrer et consigner la façon dont vous avez procédé.

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Certains d'entre vous craignent de se sentir piégés en quelque sorte. Il est impossible que quelqu'un puisse acquérir ces compétences si le stage n'est pas offert, et il n'est pas possible d'y arriver de façon virtuelle. Veuillez nous contacter et nous vous donnerons nos meilleurs conseils selon la situation, pour la majorité des programmes. Nous espérons que vous serez en mesure de trouver une autre méthode et que celle-ci sera parfaitement acceptable pour le Collège royal. Veuillez en tenir compte.

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Merci Jason. Nous avons donc pu répondre à certaines sous-questions en insistant sur la flexibilité. Je pense qu'il est clair que les décisions concernant la progression des résidents nécessitent une certaine flexibilité. Pouvez-vous nous renseigner davantage sur la flexibilité des comités de compétence quant à la réalisation des APC, par exemple. Oui, bien sûr, beaucoup de gens nous ont écrit à ce sujet et je veux vous faire part de ce qui a été dit.

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Comme vous le savez, les programmes dotés d'un comité de compétence et adaptés à La compétence par conception ont beaucoup de latitude. Nous disons depuis le début que le nombre d'observations d'APC constitue une ligne directrice. Donc, en général, votre comité de compétence peut prendre en compte tous les commentaires, même si vous avez moins d'APC que la normale. Si, tout bien considéré, vous estimez que votre comité de compétence a suffisamment confiance en un stagiaire pour

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le faire passer à l'étape suivante, le Collège royal n'y voit aucun inconvénient. Veuillez indiquer les motifs qui justifient cette décision. Imaginez qu'un visiteur d'agrément vous demande dans X mois de lui expliquer comment vous avez pris cette décision. Nous leur demanderons aussi d'être flexibles. Si la réalisation d'une APC n'est pas du tout possible parce que vous ne pouvez pas vous rendre au centre de simulation et qu'il n'y a aucune autre façon d'obtenir des observations, 

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vous avez quelques options. Vous pouvez reporter cette APC à plus tard et vous assurer que le stagiaire se reprend après la pandémie, ou vous pouvez chercher d'autres preuves démontrant l'acquisition des compétences associées à cette APC. Je ne crois pas que cette situation serait courante pour les cohortes de la CPC, mais s'il s'agit d'un finissant qui n'a pas été en mesure de fournir des preuves d'observation d'une APC ou de réaliser l'APC d'une autre manière,

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contactez-nous. Nous vous donnerons nos meilleurs conseils selon le cas, mais les deux meilleures stratégies consistent à reporter l'APC à plus tard ou tenir compte des meilleures preuves possibles et prendre une décision.

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C'est très bien. Merci Jason. Je pense que cela répond aussi à une question sur la possibilité d'apporter des modifications temporaires aux plans d'évaluation de la formation. Je crois que cette pratique est encouragée en tenant compte de ces deux principes. J'insiste encore sur l'importance de consigner le processus et les motifs ayant entraîné la décision afin de protéger votre programme.

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Merci. Selon vous, Jason, quelles seront les répercussions sur les cohortes qui adopteront la CPC en juillet 2020? Nous nous penchons justement là-dessus. Nous enverrons un sondage aux directeurs de programme et aux présidents de comités de spécialité, puis nous le présenterons à un comité conjoint du Collège royal et des vice-doyens aux études postdoctorales dans quelques semaines. Vous recevrez donc ce sondage très bientôt. Nous procédons ainsi parce que les opinions sont encore une fois très différentes.

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D'un côté, des vice-doyens aux études postdoctorales, des directeurs de programme et des présidents de comités de spécialité nous rappellent qu'ils ont fait tout le travail, qu'ils se préparent depuis des mois, qu'il ne faut pas arrêter la machine, qu'ils ne peuvent même pas retourner à l'ancienne méthode parce qu'ils ont changé leur programme. De l'autre côté, un vice-doyen aux études postdoctorales et quelques centres nous disent qu'aucune activité de perfectionnement du corps professoral n'a eu lieu depuis des mois. Nous n'avons parlé à personne de la CPC; pouvons-nous reporter d'un an?

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Nous allons prendre une décision selon la spécialité ou la discipline. Un programme ne peut pas se désister alors que tous les autres font la transition parce qu'il nous faudrait changer les règles chaque fois qu'une discipline adopte la CPC. C'est pourquoi nous allons procéder une discipline à la fois, selon les résultats du sondage. Nous voulons aussi insister sur la flexibilité du lancement.

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Il n'est pas nécessaire que tout soit en place le 1er juillet pour que la CPC entre en vigueur. Même pour toutes les cohortes qui l'ont adoptée avant, certains centres ont mis quelques mois avant d'être entièrement fonctionnels. Ce n'est pas un problème. Nous voulons simplement nous assurer que vous n'avez pas l'impression que vos stagiaires sont désavantagés. Pour résumer, vous recevrez un sondage et nous serons très flexibles.

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Merci beaucoup Jason. Y a-t-il d'autres commentaires avant de passer à notre prochain panéliste? J'apprécie votre point de vue. Je répète qu'un énoncé sera diffusé bientôt afin de résumer le tout. Ce webinaire sera enregistré. Vous pouvez citer mes propos, mais nous vous donnerons des conseils par écrit, et vous pourrez les partager avec vos collègues si cela peut être utile.

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J'apprécie vraiment l'ingéniosité dont vous faites preuve pour assurer la formation universitaire, même en cette période très difficile. Merci Andrew.

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Très bien. Merci beaucoup. Passons à la prochaine diapo, svp.