17:19 J'aimerais présenter notre panel mais avant tout, j'aimerais vous donner un petit aperçu de la façon dont nous leur avons demandé de se préparer à cette séance. Prochaine diapo, svp. 17:32 Comme je l'ai mentionné, les participants devaient répondre à un sondage en s'inscrivant à ce webinaire; nous avons reçu une centaine de réponses et nous remercions les participants. Nous avons ainsi pu cibler les sujets du webinaire. Nous avons examiné les réponses, et nous avons dégagé les questions clés. Nous avons demandé aux participants d'y réfléchir, selon leurs différents points de vue, et ils nous feront part de leurs réflexions. 17:59 Nous n'avons pas demandé à chaque participant de répondre à toutes les questions, mais de mettre en évidence les domaines pour lesquels ils pourraient partager des leçons et des stratégies. Je vais donc passer rapidement en revue ces questions. Je ne m'attarderai pas aux sous-questions. Vous pouvez les voir à l'écran. Alors, comment peut-on effectuer une expérience de formation requise dans le cas d'une réaffectation ou d'un changement d'activité clinique en raison de l'annulation possible de cliniques de soins chroniques, de chirurgies, de stages optionnels, etc. 18:32 ou de changements d'horaires, et est-il possible de modifier le stage ou les objectifs en raison de ces changements? Devrions-nous changer de manière proactive l'horaire des stages en fonction des besoins individuels, des exigences de sécurité, de la capacité, des changements prévus dans la disponibilité des résidents? Comment peut-on évaluer les APC pendant une pandémie? Compte tenu des changements qui se sont produits, comment pouvons-nous éviter que dans les services cliniques très achalandés, 19:02 les stagiaires hésitent à demander des observations d'APC dans des circonstances stressantes? Faut-il accorder la priorité au service plutôt qu'à la formation, comme nous l'avons mentionné. 19:11 Prochaine diapo svp. 19:17 Comment peut-on enseigner, évaluer et observer dans ces circonstances alors que des mesures de distanciation sont en place en milieu de travail? Nous avons discuté de la médecine virtuelle, des stratégies pour maintenir l'engagement des résidents tout en assurant leur sécurité. 19:32 Comment pouvons-nous alors continuer à favoriser et déterminer la progression des résidents si nous nous préoccupons du partage virtuel, des autres exigences cliniques qui pèsent sur les membres des comités de compétence, des changements dans la qualité des données d'évaluation, etc. Ok, diapo suivante, svp. 19:52 Je suis ravie de vous présenter notre première panéliste. La Dre Karen Kroeker est directrice du programme de gastroentérologie pour adultes à l'Université de l'Alberta. Karen, pouvez-vous allumer votre webcam, parfait merci, je vous laisse. Je reviendrai à la fin pour vous dire que votre temps est écoulé. Allez-y Karen. 20:20 Merci Anna. Je suis ravie de faire une présentation aujourd'hui. Passons à la prochaine diapo. 20:27 Voici donc ma situation. Je suis directrice du programme de gastroentérologie et nous avons adopté la CPC l'an dernier. Nos stagiaires sont à différentes étapes de leur formation. 20:36 Les stagiaires de cinquième année ne suivent pas le modèle de la CPC, mais nous leur faisons réaliser des APC, surtout pour que nos enseignants puissent être formés en conséquence. Les résidents de quatrième année suivent le modèle de la CPC et ils n'ont donc qu'un an pour se rattraper si nous accusons du retard en raison de la pandémie. Comme il s'agit d'un petit programme, je peux me permettre de leur offrir une formation plus personnalisée. Passons à la diapo suivante. 21:11 Tout d'abord, nous devons nous devons nous rappeler que nous sommes des éducateurs et nous devons jouer un rôle d'ambassadeur de la formation auprès du personnel et des résidents. Il faut faire de son mieux et surtout mobiliser les enseignants. 21:27 Je pense qu'ils ressentent autant d'anxiété que les résidents et quand j'y pense, je me demande à quelle étape de la COVID-19 ils sont. En ce moment, les résidents sont à l'étape préliminaire; ils peuvent toujours faire des stages en gastroentérologie mais ils ne vont pas aller aux soins intensifs ou en médecine. Puis ils entreront dans la crise de la COVID-19; soit ils seront réaffectés vers d'autres services, soit ils retourneront aux stages propres à leur spécialité. Et puis je pense à ce qui se produira après la pandémie de COVID-19. Passons à la diapo suivante. 22:08 Le dernier point que j'ai soulevé sur cette diapo portait sur l'importance de soutenir les stagiaires parce que je pense que la situation est extrêmement stressante pour eux et ils doivent savoir que nous sommes là pour les aider dans leur formation et pendant cette période de folie. Le plus grand défi, selon moi, consiste à créer des expériences de formation. L'endoscopie est presque fermée. Certaines cliniques se donnent à distance. Beaucoup d'entre elles ont été annulées. Le labo de motilité 22:37 est fermé. Beaucoup d'éléments nous ont forcés à revoir la formation et durant cette étape préliminaire, je m'efforce de maintenir l'intégrité de l'enseignement. Les résidents n'ont donc pas tous été réaffectés pour le moment. Nous n'avons pas encore beaucoup de cas à notre hôpital. Je tente donc de m'assurer que nous envoyons des rappels d'APC aux résidents et aux superviseurs pendant ce temps. 23:07 Nous avons donc adapté notre schéma tutoriel, nos APC, le nombre de périodes qu'ils doivent suivre selon le stage, les périodes attribuées aux enseignants qui vont travailler avec les résidents et, pour chaque résident, le type d'APC qu'ils doivent réaliser pendant la période. 23:24 Nous continuons donc à envoyer ces rappels car je sais qu'en ce moment, ils ont plus de temps pour observer étant donné que nous n'avons pas été réaffectés, et qu'ils traitent moins de cas d'endoscopie en une journée, ce qui leur permet de faire plus d'observations et d'assurer une formation continue. Je travaille avec les enseignants et les résidents et, chaque semaine, nous surveillons le nombre d'APC que les résidents ont tenté de réaliser parce que nous savons que pendant cette période, il est plus probable qu'un résident éprouve des difficultés et ne parvienne pas à réaliser ses APC. Nous pouvons alors l'aider si nous le détectons en temps réel. 24:01 Prochaine diapo. La prochaine étape consiste à prévoir les problèmes. Si j'ai vu il y a un mois qu'un résident devrait être au labo de motilité en ce moment, j'aurais dû savoir que le laboratoire de motilité serait fermé bien avant qu'il ne ferme. 24:16 J'ai donc tenté de reporter ce stage à l'année prochaine parce que je sais que le résident a encore une année pour le faire. Il faut donc prévoir que certaines choses du genre vont changer pendant la crise, et savoir que les résidents devront s'isoler, arrêter de travailler ou être réaffectés. Essentiellement, je voulais élaborer sur la flexibilité dont parlait le Dr Frank plus tôt; il faut être flexible et je suis proactive. J'ai donc retiré de l'horaire les stages qui ne sont plus viables sur le plan éducatif pour que les résidents aient le sentiment de contrôler la situation, jusqu'à un certain point. Je leur donne un choix si je crois que c'est possible, je leur offre deux ou trois options, et je peux toujours réorganiser et changer le calendrier pour l'année prochaine. J'essaie de leur donner un certain sentiment 25:08 de contrôle, dans les circonstances, surtout en ce qui concerne les stages optionnels car certains de ces stages ne sont donc pas obligatoires. Ils doivent choisir à partir d'une liste. Certains d'entre eux pourraient donc changer de stages optionnels. 25:21 Je reporte ensuite certains stages clés, ceux qui sont absolument obligatoires, à l'année prochaine si possible, surtout pour les résidents qui ont une autre année et qui suivent le modèle de la CPC; donc pendant cette période, si les résidents sont réaffectés aux soins intensifs ou aux services médicaux, il faut préciser que le service l'emporte sur la formation et c'est là où je pense qu'il faut rassurer et soutenir les stagiaires, pour qu'ils sachent que nous savons qu'ils travaillent fort, même si ce qu'ils font n'a rien à voir avec leur discipline. Cela fait partie de leur rôle de médecin et selon moi, il est important de le leur rappeler. 26:00 Vient ensuite l'étape suivant la pandémie de COVID-19. C'est donc à ce moment-là que je pense que nous savons que la courbe descend, et que nous devons nous recentrer sur la formation. Je pense que je devrai travailler avec les conseillers pédagogiques et examiner attentivement les APC requises que tous les résidents du programme n'ont pu réaliser. Je pense que nous pourrons ainsi organiser le programme pour les aider à réussir. Cela exige donc une importante réorganisation du calendrier. 26:28 Je pense que c'est particulièrement important et je pense que la seule chose à faire est de rencontrer les résidents pour revoir leur horaire. Certains de leurs objectifs peuvent avoir changé, ils peuvent avoir choisi de ne pas faire un stage optionnel qu'ils avaient prévu faire, ou ils peuvent vouloir faire quelque chose de différent. Leurs priorités peuvent avoir changé et je pense qu'il est juste de les rencontrer et de confirmer leurs objectifs. 26:53 Les choix sont les mêmes et, comme nous en avons parlé plus tôt avec le Dr Frank, je pense qu'il faut discuter des APC avec les comités de spécialité en se rappelant que les résidents doivent en fait avoir les compétences nécessaires pour exercer. Donc, s'ils ne peuvent pas faire une coloscopie enlever des polypes ou arrêter une hémorragie digestive en toute confiance, ils ne pourront pas pratiquer. Il est donc très important d'établir un plan pour les aider à acquérir ces compétences cliniques 27:21 En ce qui concerne l'enseignement et l'observation, tout dépend de l'engagement des enseignants et des résidents. Nous avons donc transformé toutes nos demi-journées universitaires en séances virtuelles. Nous utilisons donc Google Hangouts. Nous tentons de faire preuve d'innovation en offrant des ECOS et des examens de pratique. Je sais que le coordonnateur de gastroentérologie pédiatrique à Edmonton y travaille, et nous tentons aussi d'offrir des cliniques par téléconférence, car il y a encore des cliniques à distance. 27:47 Il faut trouver un moyen de superviser et la téléconférence est une solution. Nous tentons de convaincre les enseignants pour qu'ils s'engagent dans cette voie. Je sais que certains d'entre eux ont commencé à le faire au cours des dernières semaines, et nous rappelons aux enseignants et aux résidents de continuer à évaluer et à documenter les APC. C'est pourquoi nous assurons un suivi et nous continuons de tenir des réunions avec les conseillers pédagogiques et les comités de compétence. C'est pourquoi nous surveillons de près les gens et nous poursuivons les réunions de nos conseillers académiques et de nos comités de compétence. Nous utilisons donc la téléconférence ou la vidéoconférence et il est également important que ces conseillers pédagogiques évaluent 28:21 le bien-être. C'est d'ailleurs l'une des raisons pour lesquelles ces réunions sont essentielles. Nous nous soucions aussi de la confidentialité du partage de ces données en ligne. Je pense que la téléconférence est un moyen plus sûr. Si vous vous préoccupez de la sécurité, je pense que c'était l'une des questions soulevées, nous n'avons utilisé que la téléconférence jusqu'à présent. 28:40 Diapo suivante. Cela conclut ce que j'avais à dire. Je pense que c'est une période inquiétante pour nous tous et pour les résidents, et je pense que notre rôle consiste à essayer d'être courageux et de leur montrer que nous sommes là pour les soutenir. 29:06 Andrew, vous êtes en mode sourdine. 29:10 Merci beaucoup, Anna. Karen. Merci beaucoup. Nous apprécions vos points de vue et vos suggestions pour aller de l'avant. Nous allons maintenant répondre aux questions, mais j'invite tous les participants à poser leurs questions dans la fenêtre prévue à cette fi. Nous les lisons et nous répondrons à certaines au fur et à mesure, mais nous les aborderons à la fin autant que possible. Je passe à la diapo suivante, svp.